Mon vélo, c’est un peu mon meilleur ami. Il me permet d’aller où je veux, quand je veux. Vélo = #Liberté ! Se déplacer à vélo, c’est aussi une philosophie de vie, un choix, un engagement. Car vivre à vélo en France ce n’est pas si simple. Aujourd’hui je milite pour un « tous à vélo ! » et vous rappelle pourquoi c’est bien.
Soyons honnête et réglons d’emblée cette question : parfois faire du vélo en compagnie d’automobilistes dont la stupidité est proportionnelle à la taille des voitures est un sacerdoce. Je pourrai vous écrire une typologie de ces derniers. Mais, franchement, j’ai bien plus envie de m’intéresser au temps que je gagne à vélo et au plaisir qui ressort de cette pratique. Vive la petite reine parce que, grâce à elle :
- je n’attends jamais ! Ni coincée dans les embouteillages, ni en panique parce que le bus a du retard…
- je fais du sport gratuitement, sans même m’en soucier ;
- je mets ¼ d’heure à ½ heure pour me rendre à quasi tous mes rendez-vous ;
- chaque sortie prend l’allure d’une balade et profiter du beau temps en ce moment, quel bonheur !
- avec mes enfants, les trajets du mercredi pour aller au judo ou à la musique, j’adore : on discute, on s’arrête pour ramasser un « trésor », on fait la course…
- je ne pollue pas, ça compte pour 10 points !
- mon vélo me coûte beaucoup moins cher qu’une voiture.
S’équiper en vélo
Mon vélo à moi est un Peugeot d’occasion, mais hollandais et sur ce point impossible de tergiverser. J’y ai pris goût (au vélo hollandais) lorsque j’ai acheté ce type de modèle aux enchères en Allemagne (pour 60 € !!!), l’année où j’ai vécu là-bas. Quand on a pris l’habitude du rétropédalage, difficile de s’en passer. Je vous explique : si je pédale vers l’arrière, mon vélo freine. J’ai un peu l’air de danser sur ma bécane, mais plus pratique il n’y a pas. Je jongle juste un peu avec les pédales quand je suis à l’arrêt (on ne peut pas mouliner vers l’arrière avec ce type de monture) et que je dois redémarrer.
Le prochain, pourrait être celui-là :
Ou celui-là ?
La question du casque
Indispensable pour les déplacements en ville (cf. plus haut, les automobilistes fous) ! Même si je n’arrive pas à m’y mettre… J’aime me sentir libre, cheveux au vent (L’Oréal si tu passes par là) ou casquette sur la tête par temps de pluie.
Mais je crois que celui-ci va achever de me convaincre, qu’en dites-vous (trop moche le casque en général = deuxième argument « contre ») ?
Pour la sécurité, je viens de découvrir un col-air bag pour cyclistes. Hallucinante proposition qui me plait… Je me renseigne et on en reparle si cela vous dit…
Panier ou sacoche, le #match ?
Panier pour moi ! Le panier, c’est pratique : tu n’as qu’à allonger le bras pour prendre ta bouteille d’eau ou attraper ton téléphone pour passer un coup de fil. J’y mets mon sac à main (pas d’entrave) et mes courses. J’ai encore un siège enfant à l’arrière de toute façon.
Mais rien n’empêche de cumuler panier et sacoche !
Un sac en bandoulière
Le sac-à-dos, c’est niet. Je trouve ça laid quoi qu’en dise la tendance, les lanières sous les aisselles sont inconfortables (CQFD) et, enfin, rouler en gardant son sac sur soi à tendance à vous déséquilibrer.
La besace ou le sac à bandoulière – petit – reste la meilleure solution. Dans l’idéal, je mets mon sac dans le panier, mais si je suis trop chargée, je le passe sur l’épaule et vaille que vaille.
Pour celles qui n’ont pas de panier, je suis tombée amoureuse de ce sac vegan, qui s’accroche à l’avant du vélo (vais craquer, la question, c’est quand ?) :
Sur le vélo, voilà ce que ça donne :
Et tes chaussures ?
Oubliés les talons. Trop aléatoire. Ou le moins possible, petits, carrés. Des sabots éventuellement. Mais, selon moi, rien ne vaut les boots en hiver (s’il pleut, pantalon et chevilles sont protégés), les derbies, espadrilles ou sneakers en été. À partir de là, toutes les fantaisies vous sont permises (paillettes, couleurs flashy).
Quand il pleut, qu’il y a du vent, tu fais comment ?
Je m’équipe pardi ! Manteau long, casquette, sac plastique pour protéger ma selle… Quand le temps n’est vraiment pas de la partie (le vent ici vous complique sévèrement la vie), je saute dans le tramway ou je prends une trottinette.
Beau ou pas beau ton vélo ?
Point trop n’en faut. Les vélos se font facilement vandalisés. Cela dit, on croise de plus en plus de jolis vélos, je trouve cela bon signe. Mon chéri m’a offert une très belle sonnette, ce qui est ma seule fioriture :
Chez Nature & Découvertes (pour ceux qui ne veulent pas courir le web), vous trouverez bon nombre d’accessoires pratiques et jolis.
Sacrifier son look ou non ?
En été, à moins d’habiter en Germanie, les mini jupes, tu oublies. Nul besoin d’expliquer pourquoi ;-) Ou les jupons longs. Mais les blousons sur pantalon sont parfaits ; les manteaux longs ou trench sur jupe ou robe aussi. Le bermuda en jean ou le short un peu long passe nickel, la jupe midi te simplifie la vie. En hiver, avec des collants opaques tout est permis!
Donc, non, je ne sacrifie pas mon look. Je pense juste joli ET confortable.
Une idée amusante :
Cacher ton casque sous un chapeau :
Alors convaincus ?
PS : pardon pour cet article avec 13 jours de décalage depuis le précédent !!! Serveurs en mouvement, jour férié (=famille = potes) et Internet en dérangement (vive les travaux dans la rue)… = compliqué de gérer un site web dans ces conditions !
3 Comments
Idem je trouve les casques à vélo super moches ! Mais cexu que tu montres ont l’air choupi !
Hello Mamzel Dree ! Oui, presque on se laisserait convaincre, n’est-ce pas ;-)!?
Mais une question reste à poser : Où trouver son vélo d’occasion ?
Une proposition personnelle : suivre les conseils complémentaires à ce billet du blog http://www.velook.fr.
Le seul blog consacré aux vélos d’occasion.